Chemins du patrimoine en Finistère

En 2018, La Belle Époque en couleurs se décline à nouveau dans les jardins de Trévarez !
Les autochromes du photographe Julien Gérardin évoquent si bien la période où le Domaine de Trévarez vivait au rythme de la Belle Époque, que nous n'avons pu résister à vous présenter une saison 2. L’exposition photographique est prolongée et enrichie de 15 nouveaux clichés.

La couleur que Julien Gérardin révèle dans ses autochromes nous fait prendre conscience qu’en ce début de 20e siècle la vie ne se déroulait pas en noir et blanc. Bien au contraire, à Trévarez comme à Nancy, où vivait Julien Gérardin, des femmes au teint rose portaient des robes aux couleurs vives et se promenaient dans des champs de coquelicots rouges. Une réalité teintée de poésie qui trouve place tout naturellement à Trévarez, un lieu de villégiature de la Belle Époque.

Le parcours de l’exposition est modifié et les 15 nouvelles photographies sont comme de nouvelles pièces apportées au puzzle. Tantôt elles dévoilent une scène inédite, tantôt elles s’additionnent à une autre photographie exposée en 2017. Ce nouvel accrochage est à découvrir en parcourant les allées depuis les écuries jusqu’à la chapelle.


JULIEN GERARDIN ET LE PROCÉDÉ DE MISE EN COULEUR, L'AUTOCHROME
En 1907 la commercialisation d’un procédé de mise en couleur – appelé autochrome – par les frères Lumière bouleverse la photographie. Julien Gérardin, notaire et photographe amateur à Nancy s’empare immédiatement de cette invention. À la manière d’un peintre, il photographie « sur le motif », cherchant à retranscrire la lumière et ses vibrations dans ses clichés de paysages ou ses portraits de femmes dans la nature.

L’École Nationale Supérieure d’Art et de Design de Nancy, propriétaire du fonds photographique Julien Gérardin, composé de 6400 plaques autochrome dont la majorité a été numérisée en 2013. Le Domaine de Trévarez est le premier lieu à exposer des photographies de Julien Gérardin.